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Le jeûne intermittent ou fasting : un atout pour les coureurs

Le jeûne intermittent ou fasting : un atout pour les coureurs

Le jeûne intermittent ou fasting : un atout pour les coureurs

Le jeûne intermittent, ou fasting comme on l’appelle parfois, fait parler de lui dans de nombreux domaines, et le running ne fait pas exception. Mais est-ce vraiment une stratégie gagnante pour les coureurs ? Entre boost métabolique, optimisation des réserves énergétiques et amélioration de la récupération, le fasting intrigue. Alors, est-ce une mode passagère ou un réel atout pour les amateurs de foulées ? Décryptons cela ensemble.

Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?

Avant d’aller plus loin, mettons les choses au clair. Le jeûne intermittent, ce n’est pas une diète stricte, mais plutôt une façon de structurer ses repas sur des plages horaires précises. Le concept est simple : alterner des périodes où vous mangez et d’autres où vous ne consommez rien, sauf peut-être de l’eau, du thé ou du café (sans sucre, évidemment !).

Les méthodes les plus répandues incluent :

Ces pratiques sont donc facilement adaptables aux contraintes de chacun, mais qu’en est-il de leurs bénéfices spécifiques pour les amateurs de running ?

Les bienfaits supposés du jeûne intermittent pour les coureurs

Le fasting a gagné ses lettres de noblesse pour une raison : il pourrait améliorer certains paramètres clés de la performance chez les sportifs. Voici quelques arguments intéressants :

Amélioration de la flexibilité métabolique : En courant à jeun, vous forcez votre corps à utiliser davantage vos graisses comme source d’énergie au lieu de puiser immédiatement dans vos glucides. Pour les marathoniens et les adeptes des trails longs, ça peut être un atout précieux pour éviter le fameux « mur » lié à l’épuisement des réserves de glycogène.

Amélioration de la sensibilité à l’insuline : En régulant votre alimentation, vous favorisez une meilleure gestion des glucides consommés, ce qui peut se traduire par des muscles plus réactifs et une récupération améliorée. (Et avouez, qui n’aime pas l’idée de mieux profiter de sa pasta party ?)

Perte de poids maîtrisée : Moins de kilos superflus, c’est un meilleur ratio puissance/poids, synonyme de gains de vitesse et d’endurance. Le fasting peut aider à contrôler ses apports sans pour autant passer par des régimes drastiques.

Effet anti-inflammatoire : Certains coureurs rapportent une meilleure récupération et moins de douleurs articulaires ou musculaires sous fasting, grâce à la diminution des marqueurs inflammatoires dans le corps.

Les risques à ne pas sous-estimer

Attention, si le jeûne intermittent peut séduire, il n’est pas exempt de risques, surtout pour les sportifs pratiquant une activité aussi exigeante que le running.

Baisse d’énergie : Qui dit restriction alimentaire dit parfois fatigue exacerbée, surtout si vous enchaînez une séance de fractionné intensif ou une sortie longue à jeun. Votre corps risque de manquer de carburant, ce qui peut non seulement altérer vos performances mais aussi augmenter votre risque de blessure.

Carences nutritionnelles : En limitant vos périodes d’alimentation, il peut être plus difficile de couvrir tous vos besoins en vitamines et minéraux essentiels, surtout si vous vous entraînez intensément.

Impact psychologique : Pour certains, la restriction alimentaire peut susciter du stress ou raviver des troubles du comportement alimentaire. Alors prudence, car dans une discipline aussi mentale que le running, chaque détail compte.

Jeûne intermittent et entraînement : comment bien le pratiquer ?

Si l’idée du jeûne intermittent vous tente, inutile de tout révolutionner dès le départ. Voici quelques conseils pour l’intégrer de manière intelligente à votre routine de coureur :

Le témoignage d’un passionné

Pour illustrer tout ça, laissez-moi vous partager mon expérience. Lors de ma préparation pour un semi-marathon il y a quelques années, j’ai décidé de tester le jeûne intermittent en parallèle de mon plan d’entraînement. J’ai opté pour la méthode 16/8, avec des entraînements matinaux à jeun. Les premiers jours ont été compliqués, je ne vais pas vous mentir. Mais rapidement, j’ai constaté une vraie légèreté au niveau digestif et une meilleure gestion de mon énergie. Lors de mes sorties longues, mon corps était clairement plus performant sur l’utilisation des lipides comme carburant.

Mon bilan ? Ce n’est pas la solution miracle, mais pratiqué avec modération et connaissance de soi, cela peut être un outil intéressant pour optimiser certains aspects de l’entraînement. Et vous, ça vous tente d’essayer ?

Conclusion implicite : trouver son équilibre

Alors, le jeûne intermittent, atout ou utopie ? Tout dépend de vos objectifs, de votre physiologie et de votre mode de vie. Comme souvent dans le sport, il n’y a pas de recette magique universelle, mais une myriade d’options que vous pouvez ajuster pour vous sentir mieux, courir plus vite et aller toujours plus loin. Allez, à vos baskets (et à vos assiettes) !

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